Il n'y a pas de rentrée littéraire qui vaille sans un nouveau roman d'Amélie Nothomb. Pour sa vingt-huitième rentrée, l'auteure nous revient avec le roman de sa vie, Soif. Il est disponible chez Albin Michel et sélectionné pour le Prix Goncourt.
"Pour éprouver la Soif, il faut être vivant."
Soif raconte l’histoire de Jésus Christ quelques heures avant sa crucifixion. Amélie Nothomb lui donne voix et corps, mieux, elle nous propose une immersion totale dans son Esprit. Les voies du Seigneur ne seraient-elles plus impénétrables ?
Écrit à la première personne du singulier, Soif est une invitation à la réflexion sur ce que signifie avoir un corps. "On n’apprend des vérités si fortes qu’en ayant soif, qu’en éprouvant l’amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps." Sans corps, point de Soif, point de sentiments, point de mort. Après une parodie de justice, condamné à mort, Jésus est jeté en prison, il se livre alors à une introspection et à une analyse de ce qu'il a vécu et ce qu'il a réalisé. Loin d'être un Sage, Jésus se présente avec ses défauts et ses qualités. Ne serait-il qu'un homme comme les autres ? Il se dit faux calme, épicurien, amoureux de Marie-Madeleine. Serait-il L'homme qui devint Dieu comme l'a écrit en 1988 Gérald Messadié ?
Toujours est-il qu'Amélie Nothomb le rend profondément humain, son corps et sa souffrance, les relie à l'humanité. Ce Jésus selon Sainte Amélie se pose des questions existentielles et nous incite à nous en poser et c'est là tout le talent de l'auteure. Sous couvert de quelques bons mots d'humour et de ce qui peut être reçu comme de la dérision, elle interpelle, elle questionne sur la foi, sur cette haine du corps que la religion se plaît à entretenir, sur le sens de la vie, sur ce qu'il y a de plus important, l'amour, l'amour de son prochain mais également l'amour charnel.
Bien que Soif ne compte que cent soixante-deux pages, il est d'une telle densité qu'il est difficile d'en parler comme d'un simple roman. Il est bien plus que cela. Il est brillant, intelligent, percutant. S'il est vrai qu'un roman n'est pas parole d'Évangile, il faut lire Soif, le contraire serait un sacrilège. Allez-y, puisqu'on vous dit que c'est divin.
Belle lecture !
Soif raconte l’histoire de Jésus Christ quelques heures avant sa crucifixion. Amélie Nothomb lui donne voix et corps, mieux, elle nous propose une immersion totale dans son Esprit. Les voies du Seigneur ne seraient-elles plus impénétrables ?
Écrit à la première personne du singulier, Soif est une invitation à la réflexion sur ce que signifie avoir un corps. "On n’apprend des vérités si fortes qu’en ayant soif, qu’en éprouvant l’amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps." Sans corps, point de Soif, point de sentiments, point de mort. Après une parodie de justice, condamné à mort, Jésus est jeté en prison, il se livre alors à une introspection et à une analyse de ce qu'il a vécu et ce qu'il a réalisé. Loin d'être un Sage, Jésus se présente avec ses défauts et ses qualités. Ne serait-il qu'un homme comme les autres ? Il se dit faux calme, épicurien, amoureux de Marie-Madeleine. Serait-il L'homme qui devint Dieu comme l'a écrit en 1988 Gérald Messadié ?
Toujours est-il qu'Amélie Nothomb le rend profondément humain, son corps et sa souffrance, les relie à l'humanité. Ce Jésus selon Sainte Amélie se pose des questions existentielles et nous incite à nous en poser et c'est là tout le talent de l'auteure. Sous couvert de quelques bons mots d'humour et de ce qui peut être reçu comme de la dérision, elle interpelle, elle questionne sur la foi, sur cette haine du corps que la religion se plaît à entretenir, sur le sens de la vie, sur ce qu'il y a de plus important, l'amour, l'amour de son prochain mais également l'amour charnel.
Bien que Soif ne compte que cent soixante-deux pages, il est d'une telle densité qu'il est difficile d'en parler comme d'un simple roman. Il est bien plus que cela. Il est brillant, intelligent, percutant. S'il est vrai qu'un roman n'est pas parole d'Évangile, il faut lire Soif, le contraire serait un sacrilège. Allez-y, puisqu'on vous dit que c'est divin.
Belle lecture !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire