En cette période estivale à l'heure où d'aucuns s'apprêtent à explorer des contrées lointaines, Nicolas Robin nous convie à bord du vol à destination du nuage numéro huit. Ce vol fera escale à Vancouver et tout le voyage durant, Bérengère veillera sur vous. Allez, au diable votre empreinte carbone, saisissez Une folie passagère et embarquez !
Bérengère s’évertue à être une parfaite hôtesse de l’air. Elle a quarante ans, vingt ans de métier, douze mille heures de vols au compteur, une robe turquoise sans faux plis et un impeccable chignon banane. Elle fait du ciel le plus bel endroit de la terre car, ici-bas, on l’abandonne : ni mari ni enfants, quelques amants de passage sans considération pour elle. Alors, elle cache ses blessures sous son uniforme et rien ne semble pouvoir altérer son désir de maîtrise et de perfection. Jusqu’au jour où une série de contretemps vient dérégler cette mécanique bien huilée. Elle embarque alors pour une destination imprévue, sur un vol riche en surprises, qui ne sera pas de tout repos, et, poussée à bout, en vient à commettre l'irréparable. Et si c'était dans la perte de contrôle que l'on trouvait le bonheur ?
Nicolas Robin qui, rappelons-le est steward, relate dans son troisième roman les aléas d'une vie de navigant avec une plume alerte et pleine de fantaisie. Dans le ton des comédies loufoques qui mêlent humour, émotion et férocité, Une folie passagère brosse un portrait de femme de notre temps, une femme de caractère prise dans l'étau d'un métier de service, en butte au jeunisme et au sexisme et qui n'aspire qu'à envoyer promener les conventions sociales pour trouver sa liberté.
Une folie passagère est une comédie burlesque dans l'esprit des années 1970. Ce roman est léger et frais comme une brise d'été agrémenté de quelques pointes de sarcasme, pour notre plus grand bonheur. Quant à la plume de Nicolas, elle est toujours aussi fluide, vive, toute en émotion. Ses personnages sont profondément humains, attachants, vrais. J'ai particulièrement été touchée du lien qui unissait Bérengère à sa mamie Orly. Elle m'a fait penser à Poupette, la grand-mère qu'incarnait Denise Grey dans La Boum !
Aucun doute, Une folie passagère est un feel good book, à la fois léger, virevoltant et aérien. C'est un incontournable de l'été !
Belle lecture !
Nicolas Robin qui, rappelons-le est steward, relate dans son troisième roman les aléas d'une vie de navigant avec une plume alerte et pleine de fantaisie. Dans le ton des comédies loufoques qui mêlent humour, émotion et férocité, Une folie passagère brosse un portrait de femme de notre temps, une femme de caractère prise dans l'étau d'un métier de service, en butte au jeunisme et au sexisme et qui n'aspire qu'à envoyer promener les conventions sociales pour trouver sa liberté.
Une folie passagère est une comédie burlesque dans l'esprit des années 1970. Ce roman est léger et frais comme une brise d'été agrémenté de quelques pointes de sarcasme, pour notre plus grand bonheur. Quant à la plume de Nicolas, elle est toujours aussi fluide, vive, toute en émotion. Ses personnages sont profondément humains, attachants, vrais. J'ai particulièrement été touchée du lien qui unissait Bérengère à sa mamie Orly. Elle m'a fait penser à Poupette, la grand-mère qu'incarnait Denise Grey dans La Boum !
Aucun doute, Une folie passagère est un feel good book, à la fois léger, virevoltant et aérien. C'est un incontournable de l'été !
Belle lecture !
Nicolas Robin lors du Rock'n Books du 9 mars-19 |
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