Si vous êtes adepte de l'émission Quotidien diffusée sur TMC son nom ne vous sera certainement pas inconnu. Théodore Bourdeau en est le producteur éditorial. Les petits garçons est son premier roman publié aux Éditions Stock. Je l'ai découvert dans le cadre de ma participation aux 68 premières fois. Écrire, a priori Théodore Bourdeau il sait puisqu'il est journaliste. Mais écrire un roman est une toute autre histoire, surtout lorsque comme lui, on pense que la littérature est quelque chose de sacré.
Les petits garçons, c’est l’histoire de deux amis qui traversent ensemble l’enfance, puis l’adolescence, et qui atterrissent à l’âge adulte le cœur entaillé. C’est l’histoire d’un jeune homme maladroit, le narrateur, un peu trop tendre pour la brutalité du monde, mais prêt pour ses plaisirs. C’est l’histoire d’un parcours fulgurant, celui de son ami Grégoire, et des obstacles qui l’attendent. C’est aussi l’histoire d’une société affolée par les nouveaux visages de la violence. C’est enfin une histoire de pouvoir, de déboires et d’amour. Mais avant tout, c’est l’histoire de deux petits garçons. Le narrateur l'affirme, il est né heureux, et après tout s'est compliqué.
Les petits garçons raconte l'enfance, l'adolescence puis l'entrée dans la vie d'adulte de deux amis, le narrateur et Grégoire. Deux parcours de vie qui se croisent, s'éloignent et se recroisent. Deux garçons radicalement opposés, deux parcours faits de choix différents, deux évolutions aux antipodes. Et pourtant, leur amitié résiste aux épreuves, au temps. L'un est sensible et fragile, ne fait jamais les bons choix, l'autre est brillant à l'avenir prometteur, il réussit tout, réussit vite. Si l'un fascine l'autre, assurément les deux sont liés par une amitié sincère et profonde.
Les petits garçons est un roman d'apprentissage empreint de romantisme et de nostalgie. Sans jamais dater ni vraiment situer l'histoire, Théodore Bourdeau nous embarque de la douceur de l'enfance à la violence de notre société sur fond de crise, de confusion des sentiments, doublé de l'angoisse des attentats. Au final, Les petits garçons est une jolie histoire d'amitié. Bien que l'écriture soit fluide et somme toute agréable, il m'a tout de même manqué l'essentiel, l'émotion. A l'instar de Théodore Bourdeau qui donne l'impression d'avoir écrit ce roman avec un pas de côté, je l'ai lu de côté. J'aurais tellement aimé pouvoir sauter à pieds joints dans cette histoire et être éclaboussée de cette amitié, un peu comme quand enfant on saute dans une flaque d'eau. L'auteur a préféré que nous contournions cette flaque, dommage !
Belle lecture !
Les petits garçons est un roman d'apprentissage empreint de romantisme et de nostalgie. Sans jamais dater ni vraiment situer l'histoire, Théodore Bourdeau nous embarque de la douceur de l'enfance à la violence de notre société sur fond de crise, de confusion des sentiments, doublé de l'angoisse des attentats. Au final, Les petits garçons est une jolie histoire d'amitié. Bien que l'écriture soit fluide et somme toute agréable, il m'a tout de même manqué l'essentiel, l'émotion. A l'instar de Théodore Bourdeau qui donne l'impression d'avoir écrit ce roman avec un pas de côté, je l'ai lu de côté. J'aurais tellement aimé pouvoir sauter à pieds joints dans cette histoire et être éclaboussée de cette amitié, un peu comme quand enfant on saute dans une flaque d'eau. L'auteur a préféré que nous contournions cette flaque, dommage !
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