Écrire est un besoin fondamental pour Sophie de Baere. Si elle a toujours écrit, le plus souvent il s'agissait de textes courts. Puis est venu un premier long manuscrit resté dans un tiroir, jusqu'à ce qu'en 2016, suite à un gros bouleversement familial, elle publie La dérobée. Les corps conjugaux est son second roman.
Fille d’immigrés italiens, Alice Callandri consacre son enfance et son adolescence à prendre la pose pour des catalogues publicitaires et à défiler lors de concours de beauté. Mais, à dix-huit ans, elle part étudier à Paris. Elle y rencontre Jean. Ils s’aiment intensément, fondent une famille, se marient. Pourtant, quelques jours après la cérémonie, Alice disparaît. Les années passent mais pas les questions. Qu’est-elle devenue ? Pourquoi Alice a-t-elle abandonné son bonheur parfait, son immense amour, sa fille de dix ans ?
Les corps conjugaux est non seulement un portrait de femme bouleversant mais également l'histoire d’un amour fou. Ce roman aborde avec beaucoup de subtilité et de psychologie la question des secrets de famille et celle de l'abandon.
En France, chaque année, le Ministère de l'Intérieur enregistre la disparition inquiétante de plus de 10 000 personnes, autant de familles, de proches qui restent avec leur questionnement. Mais pour quelles raisons quitte t-on tout du jour au lendemain ? C'est à cette délicate question et sans jugement moral que Sophie de Baere tente de répondre. Pour ce faire, elle révèle progressivement l'improbable tragédie en alternant le point de vue de celle qui a abandonné l'Amour de sa vie et leur fillette, et celui de celle qui a été abandonnée. L'intrigue est finement amenée si bien qu'au gré des pages, la douleur d'aimer se substitue au bonheur. D'ailleurs, l'une des plus grandes douleurs n'est-elle pas d'aimer une personne que l'on ne peut avoir ?
Avec force et poésie, Sophie de Baere explore l'un des plus grands tabous et interroge notre part d'humanité. Sa plume subtile et parfaitement ciselée nous offre une palette d'émotions et vient titiller la morale et l'intimité de chacun d'entre nous. Aucun doute, Les corps conjugaux est un roman déroutant, bouleversant qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Un conseil, laissez-vous tenter.
Belle lecture !
En France, chaque année, le Ministère de l'Intérieur enregistre la disparition inquiétante de plus de 10 000 personnes, autant de familles, de proches qui restent avec leur questionnement. Mais pour quelles raisons quitte t-on tout du jour au lendemain ? C'est à cette délicate question et sans jugement moral que Sophie de Baere tente de répondre. Pour ce faire, elle révèle progressivement l'improbable tragédie en alternant le point de vue de celle qui a abandonné l'Amour de sa vie et leur fillette, et celui de celle qui a été abandonnée. L'intrigue est finement amenée si bien qu'au gré des pages, la douleur d'aimer se substitue au bonheur. D'ailleurs, l'une des plus grandes douleurs n'est-elle pas d'aimer une personne que l'on ne peut avoir ?
Avec force et poésie, Sophie de Baere explore l'un des plus grands tabous et interroge notre part d'humanité. Sa plume subtile et parfaitement ciselée nous offre une palette d'émotions et vient titiller la morale et l'intimité de chacun d'entre nous. Aucun doute, Les corps conjugaux est un roman déroutant, bouleversant qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Un conseil, laissez-vous tenter.
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