Après Les déracinés puis L’Américaine, voici le troisième et dernier opus de la fresque historique de Catherine Bardon, Et la vie reprit son cours. Il est vrai qu'après la période que nous venons de traverser, ce titre est vraiment de circonstance, mais rassurez-vous, le titre ne fait pas le livre, l'essentiel est ailleurs...
Jour après jour, Ruth se félicite d’avoir écouté sa petite voix intérieure : c’est en effet en République dominicaine, chez elle, qu’il lui fallait poser ses valises. Il lui suffit de regarder Gaya, sa fille. À la voir faire ses premiers pas et grandir aux côtés de ses cousines, elle se sent sereine, apaisée. En retrouvant la terre de son enfance, elle retrouve aussi Almah, sa mère, l’héroïne des Déracinés. Petit à petit, la vie reprend son cours et Ruth -tout comme Arturo et Nathan- sème les graines de sa nouvelle vie. Jusqu’au jour où Lizzie, son amie d’enfance, retrouve le chemin de Sosúa dans des conditions douloureuses.
Roman des amours et de l’amitié, Et la vie reprit son cours raconte les chemins de traverse qu’emprunte la vie, de défaites en victoires, de retrouvailles en abandons. Il couvre la période de 1967 à 1979 durant laquelle Catherine Bardon mêle petite et grande histoire.
Ce troisième opus bien que plus axé autour du personnage de Ruth est un hymne à la famille et aux relations mère/fille. Almah passe le flambeau à sa fille qui, en digne héritière, devient le pilier de cette tribu et qui à l'instar de sa mère, s'enracine au domaine de Sosúa. On suit son évolution durant cette dizaine d'année. Tantôt on se réjouit avec elle de ce que la vie lui offre, tantôt on souffre de ce qu'elle lui fait subir, mais toujours avec intérêt et passion. Et puis grâce au talent de conteuse de Catherine Bardon, à travers les voyages et les rencontres de Ruth, on est témoin de la guerre entre la Palestine et Israël, de celle du Vietnam, des marches pacifistes aux USA, de la défense des droits des minorités, sans oublier la crise politique de la République dominicaine. Plus légèrement on swingue sur les musiques de Jimmy Hendrix, Otis Redding, Janis Joplin... Et surtout on revit l'histoire d'amitié entre Ruth et Lizzie.
C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Almah, Ruth et les leurs sans oublier Sosúa qui est le point d'ancrage des Rosenheck. En lisant Et la vie reprit son cours, j'ai eu le sentiment d'être de retour à la maison après un long voyage et de feuilleter un album de famille. Bien que l'émotion était au rendez-vous, j'aurai juste aimé que cet album soit plus fourni, qu'il s'attarde d'avantage sur certains événements qui ne sont que survolés.
Quoi qu'il en soit, Catherine Bardon, les Éditions Les escales et NetGalley m'ont offert un joli moment lecture qui m'a permis de m'évader durant cette période de confinement. Et la vie reprit son cours...
Belle lecture !
Jour après jour, Ruth se félicite d’avoir écouté sa petite voix intérieure : c’est en effet en République dominicaine, chez elle, qu’il lui fallait poser ses valises. Il lui suffit de regarder Gaya, sa fille. À la voir faire ses premiers pas et grandir aux côtés de ses cousines, elle se sent sereine, apaisée. En retrouvant la terre de son enfance, elle retrouve aussi Almah, sa mère, l’héroïne des Déracinés. Petit à petit, la vie reprend son cours et Ruth -tout comme Arturo et Nathan- sème les graines de sa nouvelle vie. Jusqu’au jour où Lizzie, son amie d’enfance, retrouve le chemin de Sosúa dans des conditions douloureuses.
Roman des amours et de l’amitié, Et la vie reprit son cours raconte les chemins de traverse qu’emprunte la vie, de défaites en victoires, de retrouvailles en abandons. Il couvre la période de 1967 à 1979 durant laquelle Catherine Bardon mêle petite et grande histoire.
Ce troisième opus bien que plus axé autour du personnage de Ruth est un hymne à la famille et aux relations mère/fille. Almah passe le flambeau à sa fille qui, en digne héritière, devient le pilier de cette tribu et qui à l'instar de sa mère, s'enracine au domaine de Sosúa. On suit son évolution durant cette dizaine d'année. Tantôt on se réjouit avec elle de ce que la vie lui offre, tantôt on souffre de ce qu'elle lui fait subir, mais toujours avec intérêt et passion. Et puis grâce au talent de conteuse de Catherine Bardon, à travers les voyages et les rencontres de Ruth, on est témoin de la guerre entre la Palestine et Israël, de celle du Vietnam, des marches pacifistes aux USA, de la défense des droits des minorités, sans oublier la crise politique de la République dominicaine. Plus légèrement on swingue sur les musiques de Jimmy Hendrix, Otis Redding, Janis Joplin... Et surtout on revit l'histoire d'amitié entre Ruth et Lizzie.
C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Almah, Ruth et les leurs sans oublier Sosúa qui est le point d'ancrage des Rosenheck. En lisant Et la vie reprit son cours, j'ai eu le sentiment d'être de retour à la maison après un long voyage et de feuilleter un album de famille. Bien que l'émotion était au rendez-vous, j'aurai juste aimé que cet album soit plus fourni, qu'il s'attarde d'avantage sur certains événements qui ne sont que survolés.
Quoi qu'il en soit, Catherine Bardon, les Éditions Les escales et NetGalley m'ont offert un joli moment lecture qui m'a permis de m'évader durant cette période de confinement. Et la vie reprit son cours...
Belle lecture !
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