Découvert récemment avec son premier roman, Ma reine, Jean-Baptiste Andrea revient enchanter la rentrée littéraire avec un conte. Il nous propose de suivre une expédition paléontologique partie sur les traces hypothétiques du squelette d’un dragon perdu dans une montagne inaccessible. Les 68 premières fois ne pouvaient pas ne pas sélectionner Cent millions d'années et un jour publié aux Éditions l'Iconoclaste.
1954. C’est dans un village perdu entre la France et l’Italie que Stan, paléontologue en fin de carrière, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques. Car Stan a un projet. Ou plutôt un rêve. De ceux, obsédants, qu’on ne peut ignorer. Il prend la forme, improbable, d’un squelette. Apatosaure ? Brontosaure ? Il ne sait pas vraiment. Mais le monstre dort forcément quelque part là-haut, dans la glace. S’il le découvre, ce sera enfin la gloire, il en est convaincu. Alors l’ascension commence. Mais le froid, l’altitude, la solitude, se resserrent comme un étau et entraînent l’équipée là où nul n’aurait pensé aller.
Cent millions d'années et un jour est le récit d'une quête insensée, de celle qui pousse un homme à vouloir réaliser coûte que coûte son rêve, de celle qui peut mener sur les sentiers de la gloire et de la reconnaissance éternelle, de celle qui nous fait toucher le divin du doigt. Avec son second roman, Jean-Baptiste Andrea nous embarque dans l'univers âpre d'un glacier franco-italien, de celui qui renvoie à sa propre solitude, celui qui impose une inévitable introspection. Dès lors, l'ascension ravive les souvenirs du paléontologue et c'est en écho que surgissent le premier trilobite, le chien bleu, le père violent appelé le Commandant, la mère malmenée par ce dernier mais adulée par son fils et toutes les humiliations. L'expédition se révèle alors comme un combat contre soi. Se prouver que l'on vaut le meilleur.
Cent millions d'années et un jour se ressent plus qu'il ne se décrit, c'est un huis clos tantôt doux et tendre comme un lever de soleil, d'autres fois dur et âpre comme un roc mais toujours cinglé par le vent, le froid, la rudesse des éléments, de quoi sombrer dans la folie. Toute la force de ce roman vertigineux réside dans le chemin que Jean-Baptiste Andrea nous fait parcourir. De sa plume cinématographique, poétique et sensible, il déplace les montagnes. Il nous transporte loin et haut, il transcende la lumière, nous recentre sur l'essentiel.
Cent millions d'années et un jour est plus qu'un roman, c'est un conte. Quant à Jean-Baptiste Andrea, il est plus qu'un auteur, c'est un conteur. Écoutez-le ici, c'est poétique à souhait !
Belle lecture, beau voyage !
Cent millions d'années et un jour se ressent plus qu'il ne se décrit, c'est un huis clos tantôt doux et tendre comme un lever de soleil, d'autres fois dur et âpre comme un roc mais toujours cinglé par le vent, le froid, la rudesse des éléments, de quoi sombrer dans la folie. Toute la force de ce roman vertigineux réside dans le chemin que Jean-Baptiste Andrea nous fait parcourir. De sa plume cinématographique, poétique et sensible, il déplace les montagnes. Il nous transporte loin et haut, il transcende la lumière, nous recentre sur l'essentiel.
Cent millions d'années et un jour est plus qu'un roman, c'est un conte. Quant à Jean-Baptiste Andrea, il est plus qu'un auteur, c'est un conteur. Écoutez-le ici, c'est poétique à souhait !
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