Quand Olivier Norek publie un roman, c'est toujours un évènement, mais quand en plus, il fait ressurgir Victor Coste, ce légendaire capitaine du 93, c'est un phénomène. Allez hop, embarquement immédiat Dans les brumes de Capelans (Michel Lafon que je remercie pour l'envoi de l'exemplaire dédicacé).
Une île de l'Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige. Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense. Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles. Une jeune femme qu'il y garde enfermée. Et le monstre qui les traque.
Tels sont les ingrédients de Dans les brumes de Capelans, ajoutez-y la Norek touch et vous voici indisponible pour les prochaines 24 heures.
Coste vit reclus à Saint-Pierre, la petite île cousine de Miquelon. Bien que seul et malgré ce que peuvent croire ses anciens coéquipiers, le regretté Capitaine ne s’est pas retiré des affaires. Il habite une des résidences surveillées de l’État, où il interroge des criminels repentis. Tout va basculer quand il devra se charger d'Anna, seule survivante d’un serial-killer qui l’a maintenue captive depuis ses 14 ans et n’a épargné aucune des autres proies qu’il a enlevées. Malgré la brume qui enveloppe l'île des semaines durant, le tueur a identifié la planque et se rapproche dangereusement. Comment est-ce possible ?
Pour faire revenir son célèbre Victor Coste, Olivier Norek nous propose un thriller à l’atmosphère particulièrement angoissante du fait de l'insaisissable psychologie des personnages et du phénomène météorologique que produit la rencontre du courant chaud du Gulf Stream avec le courant froid du Labrador et lequel enveloppe l'île d'une opacité aveuglante. Véritable course contre la montre, Dans les brumes des Capelans, Coste nous en met plein la vue. La traque est prenante, l'intrigue parfaitement ficelée, les dialogues claquent. Bref, tout est réuni pour qu'il soit impossible de lâcher ce polar. Essayez, vous verrez. Il n'y a pas grand chose à dire tant tout fonctionne et nous tient en haleine. Du grand Norek, assurément !
Belle lecture !
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