Il n'y a pas de rentrée littéraire qui vaille sans un nouvel opus d'Amélie Nothomb et voici vingt-six ans que ça dure. Cette année, la dame au chapeau nous propose Les prénoms épicènes, ceux qui siéent aussi bien aux filles qu'aux garçons.
Quand Claude rencontre Dominique à la terrasse d'un café, il n'a qu'une obsession, l'épouser et fonder une famille. Tous deux ont un point commun, leur prénom ne spécifie pas de quel sexe ils sont. Ils portent des prénoms épicènes. Alors quand Dominique apprend qu'elle est enceinte, rien de plus naturel que de vouloir baptiser cet enfant qu'il s'agisse d'un garçon ou d'une fille, Épicène. Ce sera une fille. Une fille dont Claude se détournera très vite, à qui il ne manifestera aucun amour. Une fille qui n'aura de cesse de vouloir se venger de son père, notamment lorsqu'elle se rendra compte qu'elle a perdu sa meilleure amie du fait de ce dernier.
Les prénoms épicènes est un conte sur fond de vengeance. C'est par le prisme des relations père - fille et des relations homme - femme qu'Amélie Nothomb aborde cette thématique. Impossible néanmoins de ne pas faire le rapprochement avec Frappe-toi le cœur, tant la résonance est forte. En effet, l'opus paru l'an dernier traitait des relations mère - fille, notamment d'une fille qui n’était pas aimée par sa mère et qui ne s’autorisait pas de ne pas aimer cette dernière. Cette année, il est encore question d’une fille qui n’est pas aimée de son père, qui s’autorise pleinement à le détester et même à se venger de lui. C’est là toute la différence. De vengeance il est encore question. C'est ce sentiment qui aura guidé vingt ans durant, le projet de vie de ce père. La vengeance est certes un plat qui se mange froid, mais à ce rythme là, c'est glacée qu'elle va se déguster.
Si on se délecte toujours des contes d'Amélie Nothomb, tant son écriture et sa répartie sont vives, si on tourne les pages goulûment comme on savoure un bon plat, cette année, on reste un peu sur sa faim. En effet, Les prénoms épicènes ont comme un air de réchauffé. De surcroît, cet opus est tellement court (que 162 pages !), que l'on a l'impression d'être rationné. Vivement l'année prochaine que l'on soit rassasié. En attendant, n'oubliez pas de méditer sur la morale de cette histoire, La personne qui aime est toujours la plus forte. Voilà, c'est dit.
Belle lecture !
Les prénoms épicènes est un conte sur fond de vengeance. C'est par le prisme des relations père - fille et des relations homme - femme qu'Amélie Nothomb aborde cette thématique. Impossible néanmoins de ne pas faire le rapprochement avec Frappe-toi le cœur, tant la résonance est forte. En effet, l'opus paru l'an dernier traitait des relations mère - fille, notamment d'une fille qui n’était pas aimée par sa mère et qui ne s’autorisait pas de ne pas aimer cette dernière. Cette année, il est encore question d’une fille qui n’est pas aimée de son père, qui s’autorise pleinement à le détester et même à se venger de lui. C’est là toute la différence. De vengeance il est encore question. C'est ce sentiment qui aura guidé vingt ans durant, le projet de vie de ce père. La vengeance est certes un plat qui se mange froid, mais à ce rythme là, c'est glacée qu'elle va se déguster.
Si on se délecte toujours des contes d'Amélie Nothomb, tant son écriture et sa répartie sont vives, si on tourne les pages goulûment comme on savoure un bon plat, cette année, on reste un peu sur sa faim. En effet, Les prénoms épicènes ont comme un air de réchauffé. De surcroît, cet opus est tellement court (que 162 pages !), que l'on a l'impression d'être rationné. Vivement l'année prochaine que l'on soit rassasié. En attendant, n'oubliez pas de méditer sur la morale de cette histoire, La personne qui aime est toujours la plus forte. Voilà, c'est dit.
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