Après le succès de son premier roman, Valérie Perrin nous revient avec Changer l'eau des fleurs. Elle a remporté en mai dernier, le Prix Maison de la Presse 2018. Ce prix créé en 1970 a notamment récompensé René Barjavel, Irène Frain, Michel Déon, Jean Teulé, Daniel Pennac ou encore Philippe Besson. Autant dire que Valérie Perrin fait une entrée particulièrement remarquée dans le cercle très fermé de la littérature.
Après avoir été garde-barrière, Violette Toussaint est devenue garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses.
Aucun doute, Valérie Perrin a le pouvoir de rendre l'obscurité lumineuse. Elle parvient à remplir de vie, d'humanité ces dernières demeures qui abritent ces chers disparus. Elle prend le temps. Le temps d'installer ses personnages, de nous dévoiler leur côté sombre pour ensuite nous révéler au gré des pages leur véritable personnalité. Violette est une femme éprouvée par la vie. Née sous X, elle n'a qu'une peur, celle de l'abandon. Alors lorsqu'elle rencontre Philippe, celui qui deviendra son conjoint, elle fermera les yeux sur tous ses écarts par crainte de le perdre. Ironie du sort, c'est justement la perte d'un être cher qui va conduire Violette à Changer l'eau des fleurs, à veiller avec empathie sur le cimetière communal, ses occupants et ses visiteurs pour finalement la guider vers un avenir meilleur.
Indéniablement, Changer l'eau des fleurs est un roman touchant essentiellement parce qu'empreint d'humanité et de sensibilité. Résolument optimiste, sa lecture n'en n'est que plus agréable ce, malgré quelques petites longueurs. Quant à la plume de Valérie Perrin, elle est simple, sensible, poétique. Ce roman est une ode à la vie et au bonheur simple. En cette veille de Toussaint, je ne peux que vous encourager à le découvrir.
Belle lecture !
Aucun doute, Valérie Perrin a le pouvoir de rendre l'obscurité lumineuse. Elle parvient à remplir de vie, d'humanité ces dernières demeures qui abritent ces chers disparus. Elle prend le temps. Le temps d'installer ses personnages, de nous dévoiler leur côté sombre pour ensuite nous révéler au gré des pages leur véritable personnalité. Violette est une femme éprouvée par la vie. Née sous X, elle n'a qu'une peur, celle de l'abandon. Alors lorsqu'elle rencontre Philippe, celui qui deviendra son conjoint, elle fermera les yeux sur tous ses écarts par crainte de le perdre. Ironie du sort, c'est justement la perte d'un être cher qui va conduire Violette à Changer l'eau des fleurs, à veiller avec empathie sur le cimetière communal, ses occupants et ses visiteurs pour finalement la guider vers un avenir meilleur.
Indéniablement, Changer l'eau des fleurs est un roman touchant essentiellement parce qu'empreint d'humanité et de sensibilité. Résolument optimiste, sa lecture n'en n'est que plus agréable ce, malgré quelques petites longueurs. Quant à la plume de Valérie Perrin, elle est simple, sensible, poétique. Ce roman est une ode à la vie et au bonheur simple. En cette veille de Toussaint, je ne peux que vous encourager à le découvrir.
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