vendredi 5 août 2016

Mon avis sur "La cour des grandes" d'Adèle Bréau

Rappelez-vous, il y a quelques semaines je découvrais Adèle Bréau et son second roman, Le jeu des garçons. Je voulais lire le premier opus, La cour des grandes, et bien voilà qui est fait. Et vous savez quoi ? C'est toujours aussi bon !

Elles sont quatre : Mathilde, Alice, Lucie Éva et leur vie est un roman. Quatre parisiennes qui se sont rencontrées dans la cour d'école et sont devenues des femmes. Elles ont la quarantaine ou s'en approchent, certaines sont mariées, d'autres séparées, elles sont maman, fondamentalement indépendantes et tentent de trouver un équilibre entre leur vie privée et professionnelle. Ces femmes modernes nous font partager leurs joies, leurs doutes, leurs déceptions, leurs envies, leurs folies. On partage leur quotidien au gré des saisons. Mathilde est une working mum qui régente sa vie et celle de sa famille à grand coup de to do list. Mariée à Max, sa vie amoureuse est sur le point de chavirer. Alice, délaissée par le père de sa fille en pleine crise de la quarantaine, a perdu toute confiance en elle. Heureusement, sa passion pour la cuisine et son job de seconde de brigade dans un restaurant étoilé lui permettront de reprendre le dessus. Lucie, maman de trois enfants est mariée à un riche entrepreneur. Bien lotie, une nounou à temps plein, elle dirige sa boutique de vêtements pour enfants à la mode tout en s'interrogeant sur le sens de la vie. Eva, journaliste, rédige des news people et est obsédée par sa maternité qui tarde à arriver malgré les traitements. Quatre amies, quatre parcours, quatre destins différents, mais toutes rattrapées par la crise de la quarantaine. L'heure du premier bilan a sonné. 

La cour des grandes est un roman résolument moderne qui évoque avec la situation des femmes qui ont choisi de ne pas choisir justement. S'épanouir tant personnellement que professionnellement, tel est le crédo de ces héroïnes. Certaines y parviennent avec plus ou moins de facilités, d'autres peinent à trouver leur place au sein de la société, au sein de leur famille. Elles doutent, s'interrogent, elles sont tiraillées entre leur volonté de tout concilier et la poursuite de leur bonheur. Tantôt agaçantes, tantôt craquantes, ces femmes sont toutes terriblement touchantes.

Bref La cour des grandes c'est notre vie à nous les nanas. Alors forcément on s’identifie aux personnages, aux situations, même si parfois on est un peu dans la caricature. De plus, le ton d'Adèle Bréau est résolument moderne. Elle a un côté Sex and the City ou Desperate Housewives qui est très sympathique. Son écriture est fluide, rythmée. La cour des grandes est un feel good book qui nous offre un bon moment détente et qui nous permet de respirer entre les sempiternelles questions, "Maman, qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" "Chérie, tu sais où est le truc que j'ai même pas cherché, tu l'a mis où encore ?".

Enfin, la vraie originalité c'est d'avoir écrit la même histoire côté filles, puis côté garçons, sans pour autant avoir l'impression d'avoir lu deux fois le même livre. Une vraie performance, si bien que l'on peut les lire dans l'ordre que l'on veut. Et pour ma part, je vais vite me procurer le tome 3, Les devoirs de vacances. Ça tombe bien, j'y suis en vacances !

Alors pour ce très bon moment lecture en compagnie de toutes ces femmes, un grand merci aux Éditions Le Livre de Poche !

Belle lecture à tou(te)s !
 

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