Yann Julien se présente comme un auteur amateur qui n'a pas d'autre prétention littéraire que de faire passer un agréable moment au lecteur... C'est déjà beaucoup ! Ce qu'il ne dit pas c'est qu'il compte déjà quatre romans à son actif et est surtout sacrément courageux. Yann Julien n'est pas de ceux qui ont peur de soumettre leur travail aux lecteur(rice)s lambda. Je m'explique...
Yann Julien fréquente sur Facebook le groupe des Mordus de thrillers, groupe que je fréquente également. Il y a quelques jours, voici qu'il balance un message et qu'il propose à celles et ceux qui sont intéressés de lire son dernier roman. Yann Julien précisait qu'il n'attendait rien de nous, il voulait juste recueillir notre avis. Charmée par la démarche, ni une, ni deux, voici que je le contacte et lui demande de me faire parvenir son ebook. Quelques échanges de mails plus tard, me voici en possession de Manta.
Tout commence par un flash info. Une richissime veuve, Madeleine Douglas, vient de se faire cambrioler. Ayant formellement reconnu le malfaiteur, un portrait-robot a pu être dressé. C'est un des déménageurs qui est intervenu chez elle le jour même qui a commis le larcin. Enfin..., le butin s'élève à quatre millions d’euros. Blessé à la jambe, le suspect, Bruno, se retrouve à l’hôpital. Après son opération, il partage pour quelques heures seulement la chambre de Tim, un jeune geek qui n'est pas insensible aux charmes des infirmières... A peine ont-ils échangé quelques mots que Bruno n'est déjà plus de ce monde... Il semblerait qu'il ait été assassiné par un homme encapuchonné qui portait un blouson rouge sur lequel était cousu un blason représentant une raie manta... Les manta, un gang de petits voyous sans envergure. Se peut-il que cette organisation minable soit à l'origine du cambriolage ? De retour à son domicile, Tim va être malgré lui, mêlé à cette affaire. Bruno, est-il ce coupable que tout semble désigner ?
Manta est un roman d'action, qui, sans être d'une grande originalité, fait le job. Plus on avance dans sa lecture, plus le rythme s'accélère, les images défilent et l'envie de tourner les pages nous prend. Seul bémol, c'est que ce besoin n'intervient qu'à partir du moment où les personnages se retrouvent dans le centre de maintenance ferroviaire, soit à un peu plus des deux tiers du roman. Avant, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Pourtant le début était prometteur. Ce qui m'a freiné, ce sont les dialogues. Ils sont, de mon point de vue, en décalage avec les personnages. J'aurai aimé un langage plus familier, plus cru, moins littéraire. Les personnages s'expriment comme dans un livre (euh...). De ce fait, ils n’embarquent pas le lecteur tout simplement parce qu'ils perdent en crédibilité. Au début, j'ai eu l'impression de lire un scénario, très descriptif, moins dans l'action. Ce ressenti s'est fait oublier quand tout s'accélère, comme si d'un seul coup, les personnages se lâchaient... Hormis, le style qui m'a un peu perturbée dans la première partie, l'histoire bien que classique, est crédible et la fin surprend le lecteur. De surcroît, Yann Julien a de l'humour et le dose plutôt bien. J'ai particulièrement apprécié le clin d’œil à Tintin lorsqu’un des personnages dit "Haut les mains" et qu'un autre ironise sur l'utilisation de cette expression quelque peu désuète.
Yann Julien a beau se définir comme un écrivain amateur, je parie qu'il ne le restera pas longtemps. Il maîtrise l'écriture, connaît toutes les recettes pour capter l'attention du lecteur, il ne lui manque pas grand chose pour que ses livres trônent sur les têtes de gondoles des librairies les plus fréquentées...
Pour conclure, je tiens à remercier Yann Julien pour sa démarche, sa gentillesse et j'espère que mes quelques mots l'encourageront plus qu'ils ne le décourageront.
Belle lecture !
Manta est un roman d'action, qui, sans être d'une grande originalité, fait le job. Plus on avance dans sa lecture, plus le rythme s'accélère, les images défilent et l'envie de tourner les pages nous prend. Seul bémol, c'est que ce besoin n'intervient qu'à partir du moment où les personnages se retrouvent dans le centre de maintenance ferroviaire, soit à un peu plus des deux tiers du roman. Avant, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Pourtant le début était prometteur. Ce qui m'a freiné, ce sont les dialogues. Ils sont, de mon point de vue, en décalage avec les personnages. J'aurai aimé un langage plus familier, plus cru, moins littéraire. Les personnages s'expriment comme dans un livre (euh...). De ce fait, ils n’embarquent pas le lecteur tout simplement parce qu'ils perdent en crédibilité. Au début, j'ai eu l'impression de lire un scénario, très descriptif, moins dans l'action. Ce ressenti s'est fait oublier quand tout s'accélère, comme si d'un seul coup, les personnages se lâchaient... Hormis, le style qui m'a un peu perturbée dans la première partie, l'histoire bien que classique, est crédible et la fin surprend le lecteur. De surcroît, Yann Julien a de l'humour et le dose plutôt bien. J'ai particulièrement apprécié le clin d’œil à Tintin lorsqu’un des personnages dit "Haut les mains" et qu'un autre ironise sur l'utilisation de cette expression quelque peu désuète.
Yann Julien a beau se définir comme un écrivain amateur, je parie qu'il ne le restera pas longtemps. Il maîtrise l'écriture, connaît toutes les recettes pour capter l'attention du lecteur, il ne lui manque pas grand chose pour que ses livres trônent sur les têtes de gondoles des librairies les plus fréquentées...
Pour conclure, je tiens à remercier Yann Julien pour sa démarche, sa gentillesse et j'espère que mes quelques mots l'encourageront plus qu'ils ne le décourageront.
Belle lecture !
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