Originaire de Chinon, Géraldine Jeffroy est professeur de lettres en région parisienne. Son second roman, Un été à l'Islette est disponible chez Arléa dans la Collection 1er mille. C'est dans le cadre des 68 premières fois que je l'ai découvert.
Eugénie, jeune Parisienne cultivée dont les parents craignent qu’elle ne devienne vieille fille, est engagée comme préceptrice au château de l’Islette, en Touraine. Dans ce décor enchanteur, elle s’attache aussitôt à Marguerite, sa petite élève. Entre deux leçons, Eugénie et l’enfant profitent de ce huis clos champêtre propice au repos et à l’insouciance. Mais lorsque Camille Claudel arrive à l’Islette pour en faire son atelier estival, l’artiste devient l’objet de toutes les attentions et de toutes les fascinations. Celle que l’on nomme respectueusement « Mademoiselle Camille » dessine le jour, sculpte la nuit. Elle travaille sans relâche à un groupe de valseurs jusqu’à l’épuisement. Malgré la chaleur étouffante et la poussière d’argile qui lui brûle les poumons, elle veut insuffler à son œuvre suffisamment de son âme pour que ses personnages de terre s’animent. Et comme Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve un réconfort dans sa correspondance avec Debussy.
Un été à l'Islette est un roman délicat qui nous mène en 1892 au plus près de trois grands artistes en proie à un élan créatif. Cet été-là, Camille Claudel crée La Valse, Auguste Rodin son fameux Balzac et Claude Debussy son Prélude à l’après-midi d’un faune.
Vérité historique et imaginaire se mêlent subtilement à travers la confession qu’Eugénie expédiera le 7 mars 1916 au soldat, Camille Farnoux du 232 RI, alors basé en Lorraine, tout comme à travers la correspondance que Camille Claudel entretient avec Claude Debussy. Ces deux-là échangent autour de leurs créations. Ils évoquent leurs tourments, leurs doutes, leurs passions. Eugénie quant à elle évoque sa rencontre avec ce lieu bucolique, ce château, ses habitants, sa jeune élève, sa découverte d'un monde qu'elle ne soupçonnait pas et qui va la fasciner. Elle y découvrira la passion à la fois créatrice et dévastatrice entre un homme et une femme, entre des artistes et leur Art. Sans barguignage possible, c'est à l'Islette en 1892 que le destin d'Eugénie a basculé.
Un été à l'Islette est un (trop) court roman intimiste à la fois empreint de poésie et de gravité. Subtilement servi par la plume à la fois délicate et classique de Géraldine Jeffroy, il transporte celui qui le tient entre ses mains. Un conseil, succombez au charme d'Un été à l'Islette.
Belle lecture !
Eugénie, jeune Parisienne cultivée dont les parents craignent qu’elle ne devienne vieille fille, est engagée comme préceptrice au château de l’Islette, en Touraine. Dans ce décor enchanteur, elle s’attache aussitôt à Marguerite, sa petite élève. Entre deux leçons, Eugénie et l’enfant profitent de ce huis clos champêtre propice au repos et à l’insouciance. Mais lorsque Camille Claudel arrive à l’Islette pour en faire son atelier estival, l’artiste devient l’objet de toutes les attentions et de toutes les fascinations. Celle que l’on nomme respectueusement « Mademoiselle Camille » dessine le jour, sculpte la nuit. Elle travaille sans relâche à un groupe de valseurs jusqu’à l’épuisement. Malgré la chaleur étouffante et la poussière d’argile qui lui brûle les poumons, elle veut insuffler à son œuvre suffisamment de son âme pour que ses personnages de terre s’animent. Et comme Rodin tarde à la rejoindre, elle trouve un réconfort dans sa correspondance avec Debussy.
Un été à l'Islette est un roman délicat qui nous mène en 1892 au plus près de trois grands artistes en proie à un élan créatif. Cet été-là, Camille Claudel crée La Valse, Auguste Rodin son fameux Balzac et Claude Debussy son Prélude à l’après-midi d’un faune.
Vérité historique et imaginaire se mêlent subtilement à travers la confession qu’Eugénie expédiera le 7 mars 1916 au soldat, Camille Farnoux du 232 RI, alors basé en Lorraine, tout comme à travers la correspondance que Camille Claudel entretient avec Claude Debussy. Ces deux-là échangent autour de leurs créations. Ils évoquent leurs tourments, leurs doutes, leurs passions. Eugénie quant à elle évoque sa rencontre avec ce lieu bucolique, ce château, ses habitants, sa jeune élève, sa découverte d'un monde qu'elle ne soupçonnait pas et qui va la fasciner. Elle y découvrira la passion à la fois créatrice et dévastatrice entre un homme et une femme, entre des artistes et leur Art. Sans barguignage possible, c'est à l'Islette en 1892 que le destin d'Eugénie a basculé.
Un été à l'Islette est un (trop) court roman intimiste à la fois empreint de poésie et de gravité. Subtilement servi par la plume à la fois délicate et classique de Géraldine Jeffroy, il transporte celui qui le tient entre ses mains. Un conseil, succombez au charme d'Un été à l'Islette.
Belle lecture !
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