Voici quelques temps que Avant toi figurait sur la liste de mes envies. Je savais qu'il allait être adapté au cinéma. Il vient de sortir en salle. Alors avant d'éventuellement le voir, j'ai voulu le lire. Verdict : grand bien m'a pris ! Avant toi est une histoire touchante et plus profonde qu'il n'y paraît au premier abord.
Lou, vingt-sept ans, mène une vie monotone dans un trou
paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Le café dans lequel elle travaillait a fermé. A l'instar de son père, la voici au chômage. Pour contribuer aux frais du cocon familial où elle vit avec ses parents, son grand-père malade, sa sœur et le fiston de cette dernière, Lou va accepter un job pour six mois. Sa mission ? Tenir
compagnie à un jeune homme devenu tétraplégique à la suite d'un accident. Ancien homme d'affaires de la City, sportif et bon vivant, Will est cloué au lit ou dans son fauteuil roulant depuis plus de deux ans. Jusqu'à son dernier souffle, il sait qu'il est condamné à dépendre des autres. Ne le supportant pas, il est particulièrement désagréable avec ceux qui l'entourent encore. Dès les premiers instants de leur rencontre, Will se montre grincheux et odieux avec Lou. Quelques jours, quelques heures à ses côtés, auront suffi pour que Lou veuille jeter l'éponge. Elle se ravisera lorsqu'elle prendra connaissance des raisons pour lesquelles un CDD de six mois lui a été proposé. Peu à peu, Will et Lou apprendront à se connaître et à s'apprécier malgré leurs différences.
Il est issu d'un milieu aisé, est cultivé, a voyagé, croqué la vie, jusqu'au moment où tout a basculé après qu'il ait été fauché par une moto. Le voici prisonnier de son enveloppe charnelle, dépendant des autres pour tout. Elle est issue d'un milieu populaire, n'a pas fait d'étude, n'a aucun centre d'intérêt, n'a jamais voyagé, a un petit ami depuis plusieurs années, leur relation ronronne gentiment. Elle n'a aucun projet et manque cruellement d'ambition. Deux parcours de vie différents, deux êtres que tout oppose et pourtant un même point commun, l'enfermement. L'un est enfermé dans son corps invalide, l'autre dans son carcan familial. Chacun va tenter de libérer l'autre, le persuader que l'on peut malgré les obstacles, les craintes, évoluer, envisager une autre vie.
Avant toi, n'est pas comme je le craignais une gentille romance un peu mièvre pour ménagère de plus de cinquante ans (oh, comme j'y vais !), c'est nettement plus subtil que cela. Avec finesse et sensibilité, Jojo Moyes nous fait prendre conscience qu'il ne suffit pas d'être valide pour être libre. La liberté c'est pouvoir choisir, choisir son chemin, agir sur son destin. Choisir de mourir dignement, choisir de vivre pleinement, de briser ses chaînes, d'oser aller au bout de ses envies, d'élargir ses horizons et le champ des possibles. Jojo Moyes nous rappelle que la liberté est un combat, qu'elle s'acquiert et se construit jour après jour, qu'elle implique l'accomplissement d'actions difficiles, mais est à notre portée. Par ailleurs, l'auteure dénonce l'absence d'aménagement des espaces publics pour les handicapés et le regard que nous autres portons sur eux que nous réduisons trop souvent à cet état. Avant toi, n'est pas une romance mièvre, c'est un roman qui interpelle quant au choix de vie que nous faisons tant pour nous-même que pour les autres au motif que nous saurions ce qui est bien pour eux.
Et comme un avant est toujours suivi d'un après, Après toi vient de paraître. Il n'est pas improbable que je cède à la tentation...
Belle lecture !
Il est issu d'un milieu aisé, est cultivé, a voyagé, croqué la vie, jusqu'au moment où tout a basculé après qu'il ait été fauché par une moto. Le voici prisonnier de son enveloppe charnelle, dépendant des autres pour tout. Elle est issue d'un milieu populaire, n'a pas fait d'étude, n'a aucun centre d'intérêt, n'a jamais voyagé, a un petit ami depuis plusieurs années, leur relation ronronne gentiment. Elle n'a aucun projet et manque cruellement d'ambition. Deux parcours de vie différents, deux êtres que tout oppose et pourtant un même point commun, l'enfermement. L'un est enfermé dans son corps invalide, l'autre dans son carcan familial. Chacun va tenter de libérer l'autre, le persuader que l'on peut malgré les obstacles, les craintes, évoluer, envisager une autre vie.
Avant toi, n'est pas comme je le craignais une gentille romance un peu mièvre pour ménagère de plus de cinquante ans (oh, comme j'y vais !), c'est nettement plus subtil que cela. Avec finesse et sensibilité, Jojo Moyes nous fait prendre conscience qu'il ne suffit pas d'être valide pour être libre. La liberté c'est pouvoir choisir, choisir son chemin, agir sur son destin. Choisir de mourir dignement, choisir de vivre pleinement, de briser ses chaînes, d'oser aller au bout de ses envies, d'élargir ses horizons et le champ des possibles. Jojo Moyes nous rappelle que la liberté est un combat, qu'elle s'acquiert et se construit jour après jour, qu'elle implique l'accomplissement d'actions difficiles, mais est à notre portée. Par ailleurs, l'auteure dénonce l'absence d'aménagement des espaces publics pour les handicapés et le regard que nous autres portons sur eux que nous réduisons trop souvent à cet état. Avant toi, n'est pas une romance mièvre, c'est un roman qui interpelle quant au choix de vie que nous faisons tant pour nous-même que pour les autres au motif que nous saurions ce qui est bien pour eux.
Et comme un avant est toujours suivi d'un après, Après toi vient de paraître. Il n'est pas improbable que je cède à la tentation...
Belle lecture !
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