Désolée, je suis attendue est le quatrième roman d'Agnès Martin-Lugand. Doit-on encore présenter cette auteure ? Le best-seller Les gens heureux lisent et boivent du café, actuellement en cours d'adaptation au cinéma, c'est elle. Avant d'écrire, Agnès Martin-Lugand a exercé six années en tant de psychologue clinicienne dans la
protection de l’enfance. Autrement dit, la psychologie elle connaît et nous le prouve encore une fois à travers sa nouvelle héroïne, Yaël.
Yaël est jeune étudiante en école de commerce, elle termine son stage au sein d'une agence internationale d'interprétariat. Ses études terminées, elle envisage de prendre le temps de voyager. Mais voilà que le dernier jour de son stage, le boss de l'agence, Bertrand, qui ne lui avait quasi jamais adressé la parole, lui propose de l'embaucher. Surprise, Yaël accepte et décide de reporter son voyage à plus tard. Le soir, elle se rend au QG de sa petite bande d'amis, un café parisien qui ne paie pas de mine, pour fêter son entrée dans la vie active. Yaël ne le sait pas encore, mais ce sera la dernière fois qu'elle verra Marc, son ami d'enfance. Les années ont passé. Dix exactement. Yaël a endossé le costume de la working girl, est devenue le bras droit de son boss et par la même occasion, un bourreau de travail. Elle ne vit que pour sa réussite professionnelle. En dehors de ses responsabilités, c'est le néant. Yaël n'a plus de temps à consacrer à ses amis et à sa famille. N'évoluant plus dans les mêmes sphères et n'ayant pas les mêmes préoccupations, elle s'est éloigné d'eux. Sa vie se résume à taxi, boulot et somnifères, jusqu'au jour où le passé resurgit pour fragiliser ses certitudes.
Encore une fois Agnès Martin-Lugand a su nous embarquer dans l'univers de son héroïne qu'elle sait si bien rendre humaine et attachante malgré son addiction au travail et son manque d'empathie pour ses collègues. A travers l'histoire de Yaël, le passé de psychologue de l'auteure prend encore une fois le dessus. Elle dissèque les choix de son personnage, démonte un à un ses arguments pour la faire évoluer.
Désolée, je suis attendue est résolument moderne, ce roman réveille cette dualité à laquelle les femmes (et les hommes) sont confrontés. Difficile de concilier travail, famille et temps libre. Difficile lorsque les responsabilités se conjuguent au féminin de ne pas se laisser engloutir par sa vie professionnelle et de trouver le juste équilibre. Mais entre vie professionnelle et vie privée, faut-il vraiment choisir ?
Au-delà de cette question, Agnès Martin-Lugand évoque cette culpabilité, cette pression que nous nous mettons toutes inconsciemment surtout lorsque le travail est synonyme de poste à responsabilités. Évidemment que ce n'est jamais facile, mais lorsque l'on prend conscience que cette volonté de toujours vouloir tout faire parfaitement nous pourrit la vie, on se rend compte que le lâcher prise a du bon... L'auteure nous propose des remises en question et nous interroge sur notre capacité à accueillir le bonheur sans avoir peur de se délester de poids.
Côté écriture, le style d'Agnès Martin-Lugand est toujours aussi fluide, d'une justesse tout en sensibilité et émotions. Un vrai moment de plaisir, un feel-good book que l'on a envie de partager et au détour d'une page nous retrouvons les personnages de son roman Entre mes mains le bonheur se faufile. Un joli clin d’œil.
Et si pour fêter le travail, vous preniez du temps rien que pour vous et que vous lisiez Désolée, je suis attendue ? Laissez-vous embarquer dans l'univers de Yaël et sa petite bande, vous ne le regretterez pas !
Bonne lecture !
Encore une fois Agnès Martin-Lugand a su nous embarquer dans l'univers de son héroïne qu'elle sait si bien rendre humaine et attachante malgré son addiction au travail et son manque d'empathie pour ses collègues. A travers l'histoire de Yaël, le passé de psychologue de l'auteure prend encore une fois le dessus. Elle dissèque les choix de son personnage, démonte un à un ses arguments pour la faire évoluer.
Désolée, je suis attendue est résolument moderne, ce roman réveille cette dualité à laquelle les femmes (et les hommes) sont confrontés. Difficile de concilier travail, famille et temps libre. Difficile lorsque les responsabilités se conjuguent au féminin de ne pas se laisser engloutir par sa vie professionnelle et de trouver le juste équilibre. Mais entre vie professionnelle et vie privée, faut-il vraiment choisir ?
Au-delà de cette question, Agnès Martin-Lugand évoque cette culpabilité, cette pression que nous nous mettons toutes inconsciemment surtout lorsque le travail est synonyme de poste à responsabilités. Évidemment que ce n'est jamais facile, mais lorsque l'on prend conscience que cette volonté de toujours vouloir tout faire parfaitement nous pourrit la vie, on se rend compte que le lâcher prise a du bon... L'auteure nous propose des remises en question et nous interroge sur notre capacité à accueillir le bonheur sans avoir peur de se délester de poids.
Côté écriture, le style d'Agnès Martin-Lugand est toujours aussi fluide, d'une justesse tout en sensibilité et émotions. Un vrai moment de plaisir, un feel-good book que l'on a envie de partager et au détour d'une page nous retrouvons les personnages de son roman Entre mes mains le bonheur se faufile. Un joli clin d’œil.
Et si pour fêter le travail, vous preniez du temps rien que pour vous et que vous lisiez Désolée, je suis attendue ? Laissez-vous embarquer dans l'univers de Yaël et sa petite bande, vous ne le regretterez pas !
Bonne lecture !
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