J'ai découvert Vincent Lahouze sur les réseaux sociaux par un texte, particulièrement bien senti. Une scène ordinaire de harcèlement dans les transports en commun. Ce post partagé par plus de 20.000 personnes sur Facebook et mis à la une du Huffingtonpost a propulsé la notoriété de ce trentenaire. Ses valeurs humanistes et sa verve ont fédéré une communauté de plusieurs milliers de personnes. Ses posts sont engagés. Il suffit de lire J'irai mourir chez vous pour s'en rendre compte. Sa plume est particulièrement acérée. Il a une écriture cathartique. Et justement à force d'écrire, d'aligner des tranches de vie plus ou moins personnelles, Vincent Lahouze a fini par accoucher d'un roman autobiographique fictif, Rubiel e(s)t moi.
Vincent Lahouze est né en Colombie en 1987 mais affirme n'avoir commencé à vivre qu'en 1991. Rubiel e(s)t moi s'ouvre sur les murs gris de l’Orphelinat du Bienestar de Medellin. Rubiel et Federico sont deux petits orphelins de quatre ans. Le bruit sourd de leurs pieds nus sur le parquet de bois délavé et poussiéreux résonne dans le couloir jusqu'à ce que Federico soit adopté par un couple français. Dans un silence assourdissant, Rubiel attend son tour. Désemparé, c'est hors les murs qu'il choisit de grandir. Le temps s'écoule. L'un découvre la douceur d'une famille, l'autre la violence de la rue. Deux destins opposés. Deux histoires parallèles. L'une est largement inspirée du parcours de vie de l'auteur, l'autre est hypothétique.
Rubiel e(s)t moi était particulièrement attendu. À ce titre, je remercie Babelio et les Éditions Michel Lafon qui m'ont permis de lire 265 pages durant Vincent Lahouze et de découvrir son ingéniosité.
En effet, non seulement l'auteur parle de son enfance en Colombie, de son adoption, son déracinement, mais également de ce qu'il aurait pu vivre si ses parents adoptifs ne l'avaient pas choisi lui. Et c'est là qu'il nous surprend, ce qui n'était pas gagné pour celles et ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux et qui devinent son histoire à travers ses innombrables écrits. Je craignais que Rubiel e(s)t moi ne soit qu'une simple compilation des posts de Vincent Lahouze. C'est bien plus que cela.
Rubiel e(s)t moi est avant tout un roman. Un roman intelligemment construit. Un roman sur la quête d’identité qui mêle réalité et fiction. Un roman où l'auteur se livre, se met à nu. Un roman qui sensibilise le lecteur au déchirement que représente une adoption, à ce que les autres renvoient à celui qui est adopté. La méchanceté des uns, les préjugés des autres. Ne demandez surtout pas à Vincent Lahouze s'il parle espagnol couramment, la langue qu'il manie le mieux est indéniablement le français. Son écriture est fluide et percutante.
Aucun doute, en 2018, un nouvel auteur est né. Son nom ? Vincent Lahouze. Je lui souhaite de noircir encore autant de feuilles blanches qu'il compte de followers sur les réseaux sociaux et surtout un succès bien mérité à Rubiel e(s)t moi.
Belle lecture !
Vincent Lahouze est né en Colombie en 1987 mais affirme n'avoir commencé à vivre qu'en 1991. Rubiel e(s)t moi s'ouvre sur les murs gris de l’Orphelinat du Bienestar de Medellin. Rubiel et Federico sont deux petits orphelins de quatre ans. Le bruit sourd de leurs pieds nus sur le parquet de bois délavé et poussiéreux résonne dans le couloir jusqu'à ce que Federico soit adopté par un couple français. Dans un silence assourdissant, Rubiel attend son tour. Désemparé, c'est hors les murs qu'il choisit de grandir. Le temps s'écoule. L'un découvre la douceur d'une famille, l'autre la violence de la rue. Deux destins opposés. Deux histoires parallèles. L'une est largement inspirée du parcours de vie de l'auteur, l'autre est hypothétique.
Rubiel e(s)t moi était particulièrement attendu. À ce titre, je remercie Babelio et les Éditions Michel Lafon qui m'ont permis de lire 265 pages durant Vincent Lahouze et de découvrir son ingéniosité.
En effet, non seulement l'auteur parle de son enfance en Colombie, de son adoption, son déracinement, mais également de ce qu'il aurait pu vivre si ses parents adoptifs ne l'avaient pas choisi lui. Et c'est là qu'il nous surprend, ce qui n'était pas gagné pour celles et ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux et qui devinent son histoire à travers ses innombrables écrits. Je craignais que Rubiel e(s)t moi ne soit qu'une simple compilation des posts de Vincent Lahouze. C'est bien plus que cela.
Rubiel e(s)t moi est avant tout un roman. Un roman intelligemment construit. Un roman sur la quête d’identité qui mêle réalité et fiction. Un roman où l'auteur se livre, se met à nu. Un roman qui sensibilise le lecteur au déchirement que représente une adoption, à ce que les autres renvoient à celui qui est adopté. La méchanceté des uns, les préjugés des autres. Ne demandez surtout pas à Vincent Lahouze s'il parle espagnol couramment, la langue qu'il manie le mieux est indéniablement le français. Son écriture est fluide et percutante.
Aucun doute, en 2018, un nouvel auteur est né. Son nom ? Vincent Lahouze. Je lui souhaite de noircir encore autant de feuilles blanches qu'il compte de followers sur les réseaux sociaux et surtout un succès bien mérité à Rubiel e(s)t moi.
Belle lecture !
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