Commencée il y a peu, cette saga à succès ne m'a pas transportée. Certes, le Tome 1 pose les bases, il plante le décor et la psychologie des personnages que l'auteure nous invite à suivre quatre tomes durant, de l'enfance jusqu'à leur soixante-dixième anniversaire. Avec Le nouveau nom, on entre vraiment dans le vif de l'histoire. Allais-je enfin devenir addict ?
Le nouveau nom prolonge le parcours de Lila Cerullo et Elena Greco, adolescentes inséparables qui tentent d'échapper à leur destin. Aux études, la brillante Lila préfère se marier à l'épicier Stefano Carracci, elle deviendra riche et travaillera dans la nouvelle boutique de sa belle-famille. De son côté, Elena, la narratrice, continue ses études au lycée et est toujours secrètement amoureuse de Nino Sarratore. Puis vient le temps des vacances. Les deux amies partent pour Ischia, où elles retrouvent ce dernier. À la fin de cet été particulièrement torride, le destin des deux amies va basculer. Des ruptures s'annoncent...
Le nouveau nom s'ouvre sur une scène particulièrement insoutenable. Être femme et échapper à sa condition n'est pas chose aisée dans les années soixante, surtout lorsque l'on a des velléités d'indépendance. La société d'alors est très machiste. Les hommes dominent les femmes et n'hésitent pas à imposer par tous moyens leur vision du mariage et du rôle de la gent féminine. Elena Ferrante décrit avec justesse le contexte sociétal dans lequel évolue ses héroïnes et c'est là tout l'intérêt de cet opus. Pour le reste, les relations entre les amies sont évoquées à travers leur vie sentimentale mais également leur rivalité qui ne cesse de s'accroître. Avec le temps, Lila a un tempérament de plus en plus marqué, tandis qu'Elena est de plus en plus effacée, elle accepte tous les coups bas de son amie, même les plus inacceptables. Son manque de personnalité agace, au même titre que l'égoïsme de Lila la rend vraiment antipathique. Mais alors, où se niche l'amitié entre ces deux jeunes femmes ?
Malgré un début prometteur, ce second opus ne m'a pas plus convaincue que le premier. En effet, si j'ai réellement apprécié l'évocation du contexte sociétal de cette partie de l'Italie confrontée à la camorra, je ne peux en dire autant des situations vécues par Lila et Elena. Les nombreuses digressions quant à leurs états d'âme, combinées aux innombrables longueurs auront eu raison de ma patience. C'est donc sans regret que je mets un terme à la lecture de cette saga. Il n'empêche que son succès m'interpelle ? Certes, tous les goûts sont dans la nature, mais il me semble que cette success-story tient essentiellement à l'anonymat de son auteure. La fascination pour ce phénomène aveuglerait-elle les lecteurs au point qu'ils en oublieraient de jeter une œil critique sur l'histoire qui leur est narrée et sa qualité littéraire ? Tout ceci demeurera une énigme pour moi. Mais j'ai tant de livres encore à lire que je saurai la dépasser.
Malgré un début prometteur, ce second opus ne m'a pas plus convaincue que le premier. En effet, si j'ai réellement apprécié l'évocation du contexte sociétal de cette partie de l'Italie confrontée à la camorra, je ne peux en dire autant des situations vécues par Lila et Elena. Les nombreuses digressions quant à leurs états d'âme, combinées aux innombrables longueurs auront eu raison de ma patience. C'est donc sans regret que je mets un terme à la lecture de cette saga. Il n'empêche que son succès m'interpelle ? Certes, tous les goûts sont dans la nature, mais il me semble que cette success-story tient essentiellement à l'anonymat de son auteure. La fascination pour ce phénomène aveuglerait-elle les lecteurs au point qu'ils en oublieraient de jeter une œil critique sur l'histoire qui leur est narrée et sa qualité littéraire ? Tout ceci demeurera une énigme pour moi. Mais j'ai tant de livres encore à lire que je saurai la dépasser.
Belle lecture à tout(te)s !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire