Terre d'accueil depuis 1840, les États-Unis ont toujours été une destination privilégiée des migrants. Entre 1860 et 1920, ce sont plus de quatre millions d’italiens qui ont cru au rêve américain. Le gang des rêves c'est exactement cela, le rêve américain pour italiens fuyant la misère et rêvant d'intégration et de réussite.
Lorsque Cetta décide de quitter l’Italie avec son fils Natale, elle s'imagine qu'une vie meilleure va s'offrir à elle en Amérique et que tout sera possible. Cetta va vite déchanter. C'est sur le trottoir qu'elle va atterrir. Prête à tout pour que son fils s’intègre et qu'il devienne un vrai petit américain, elle va commencer par le rebaptiser Christmas. Il va grandir dans les bas-fonds de New-York et ne rêver qu'à une chose, créer son gang, les Diamond Dogs. Une vraie légende... Ce chef de gang au grand cœur va porter secourir une jeune fille, Ruth. Alors que tout les oppose, ils vont dépasser leurs différences et lier leur destin. Ils se perdront, se retrouveront, se reperdront... La voix et le bagout de Christmas résonneront jusqu'à la côte ouest où Ruth finira par échouer.
Le Gang des rêves commence dans une violence inouïe, celle faite aux femmes, aux migrants, celle que l'on rencontre dans les bas-fonds, chez les drogués, les alcooliques, les enragés. Elle dure toute la première partie du roman. Limite insoutenable, elle est très dérangeante. Puis heureusement, le rêve américain et l'amour prennent le dessus. Les rêves pour vivre, l'amour pour dépasser toutes les barrières qu'elles soient sociales ou personnelles. A partir de ce moment, nous voici propulsés en plein cœur d'un New-York des années vingt et de la grande dépression. On suit Christmas dans ses aventures. On se laisse embobiner par lui, on fait nos premiers pas dans la mafia, on le soutient et c'est la voix chevrotante que l'on finira par hisser le torchon.
Avec Le Gang des rêves, Luca Di Fulvio nous livre une fresque sur l'Amérique du début du dix-neuvième siècle, un roman d'apprentissage où il sera question d'immigration, de racisme, de syndicalisme, de prohibition, de sexe, de drogue, de théâtre, de music-hall, des prémices du cinéma parlant et de la radio. Les personnages bâtissent leur destin en même temps que la légende. Là-bas, tout devient possible même quand plus personne n'y croit.
Le gang des rêves se lit comme un film. Les pages s'enchaînent comme les plans séquence. Le style est fluide, entraînant, cinématographique. Tous les personnages ont une épaisseur et trouvent leur place au cœur de cette formidable saga. Il y a du Scorsese, du Coppola dans ce roman qui finira par prendre vie sur nos écrans puisqu'une adaptation cinématographique est en cours.
Un conseil, lisez-le et pour supporter la violence de la première partie, n'oubliez pas que l'amour est toujours plus fort que la haine.
Belle lecture !
Avec Le Gang des rêves, Luca Di Fulvio nous livre une fresque sur l'Amérique du début du dix-neuvième siècle, un roman d'apprentissage où il sera question d'immigration, de racisme, de syndicalisme, de prohibition, de sexe, de drogue, de théâtre, de music-hall, des prémices du cinéma parlant et de la radio. Les personnages bâtissent leur destin en même temps que la légende. Là-bas, tout devient possible même quand plus personne n'y croit.
Le gang des rêves se lit comme un film. Les pages s'enchaînent comme les plans séquence. Le style est fluide, entraînant, cinématographique. Tous les personnages ont une épaisseur et trouvent leur place au cœur de cette formidable saga. Il y a du Scorsese, du Coppola dans ce roman qui finira par prendre vie sur nos écrans puisqu'une adaptation cinématographique est en cours.
Un conseil, lisez-le et pour supporter la violence de la première partie, n'oubliez pas que l'amour est toujours plus fort que la haine.
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