Si vous aimez la nature, les grands espaces et que l'envie de voyager vous titille, un conseil, jetez-vous sur le dernier roman de Karen Viggers. Le murmure du vent est du même acabit que le sublime La mémoire des embruns. Ce roman emporte, transporte.
Abby est biologiste et se destine à la recherche. Spécialiste des kangourous, elle doit terminer sa thèse. Pour ce faire, elle arpente seule la vallée des monts Brindabella et passe le plus clair de son temps à observer les marsupiaux et à noter des données destinées à alimenter les statistiques. Les kangourous ne cessent de proliférer, ce qui n'est pas sans conséquence sur l'écosystème surtout avec la sècheresse qui s'éternise. Cette problématique devient une vraie question sociétale. Pour sensibiliser l'opinion, le directeur de thèse d'Abby, un écologiste de renommée internationale, incite cette dernière à accorder une interview à un jeune journaliste en quête d'un article pouvant susciter la polémique. Tombé sous le charme d'Abby, Cameron va tout faire pour la revoir. Abby n'en a cure. Elle est plus intéressée par Daphne, une vieille dame qui a passé sa jeunesse dans ces montagnes et vient régulièrement se ressourcer dans cette nature si chère à son cœur. Les deux femmes vont se lier d'une sincère amitié qui leur permettra peut-être de se libérer de leur passé pour accueillir sereinement l'avenir.
Je vous préviens de suite, si vous avez aimé La mémoire des embruns, vous allez adorer Le murmure du vent. Et oui, aucun doute, Karen Viggers sait captiver le lecteur. C'est tellement vrai, que l'on se surprend même à manifester un intérêt pour les kangourous. Quand on sait que par chez nous, les marsupiaux ne sautent pas les rues, cela relève de l'exploit ! Il faut bien reconnaître que l'auteure sait mettre en avant la nature, la faune, la flore, sans oublier les éléments. Côté personnages, ils sont toujours aussi bien travaillés. Ils sont attachants parce que vrais et humains. Deux femmes de générations différentes sont placées au cœur de l'histoire. Elles ont en commun la perte d'un être cher. Un fils et un homme pour l'une, une mère pour l'autre. Ensemble, elles tenteront enfin de se libérer du poids du vide que ces proches ont laissé.
Le murmure du vent est un roman à la fois dépaysant, qui nous embarque loin de notre quotidien mais qui nous offre également l'occasion d'en apprendre plus sur les marsupiaux et les Aborigènes d'Australie, ce peuple à la peau noire qui a été chassé de ses terres.
Il me reste à remercier chaleureusement la plateforme NetGalley sans oublier les Editions Les Escales de m'avoir permis de lire en avant-première ce magnifique roman. Merci à vous !
Belle lecture !
Abby est biologiste et se destine à la recherche. Spécialiste des kangourous, elle doit terminer sa thèse. Pour ce faire, elle arpente seule la vallée des monts Brindabella et passe le plus clair de son temps à observer les marsupiaux et à noter des données destinées à alimenter les statistiques. Les kangourous ne cessent de proliférer, ce qui n'est pas sans conséquence sur l'écosystème surtout avec la sècheresse qui s'éternise. Cette problématique devient une vraie question sociétale. Pour sensibiliser l'opinion, le directeur de thèse d'Abby, un écologiste de renommée internationale, incite cette dernière à accorder une interview à un jeune journaliste en quête d'un article pouvant susciter la polémique. Tombé sous le charme d'Abby, Cameron va tout faire pour la revoir. Abby n'en a cure. Elle est plus intéressée par Daphne, une vieille dame qui a passé sa jeunesse dans ces montagnes et vient régulièrement se ressourcer dans cette nature si chère à son cœur. Les deux femmes vont se lier d'une sincère amitié qui leur permettra peut-être de se libérer de leur passé pour accueillir sereinement l'avenir.
Je vous préviens de suite, si vous avez aimé La mémoire des embruns, vous allez adorer Le murmure du vent. Et oui, aucun doute, Karen Viggers sait captiver le lecteur. C'est tellement vrai, que l'on se surprend même à manifester un intérêt pour les kangourous. Quand on sait que par chez nous, les marsupiaux ne sautent pas les rues, cela relève de l'exploit ! Il faut bien reconnaître que l'auteure sait mettre en avant la nature, la faune, la flore, sans oublier les éléments. Côté personnages, ils sont toujours aussi bien travaillés. Ils sont attachants parce que vrais et humains. Deux femmes de générations différentes sont placées au cœur de l'histoire. Elles ont en commun la perte d'un être cher. Un fils et un homme pour l'une, une mère pour l'autre. Ensemble, elles tenteront enfin de se libérer du poids du vide que ces proches ont laissé.
Le murmure du vent est un roman à la fois dépaysant, qui nous embarque loin de notre quotidien mais qui nous offre également l'occasion d'en apprendre plus sur les marsupiaux et les Aborigènes d'Australie, ce peuple à la peau noire qui a été chassé de ses terres.
Il me reste à remercier chaleureusement la plateforme NetGalley sans oublier les Editions Les Escales de m'avoir permis de lire en avant-première ce magnifique roman. Merci à vous !
Belle lecture !
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