Cela n'aura échappé à personne, il fait froid, souvent gris, nous sommes crevés, rien d'étonnant c'est de saison... Et oui, bienvenue en hiver ! Alors si les oranges et le ginseng sont de circonstances, sachez que lire des livres dits d'été en hiver, produit le même effet. Ils reboostent. Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi est un roman vitaminé. Il nous projette en d'autres saisons, d'autres lieux. C'est un anti-grisaille garanti.
Marie a la quarantaine. Mère au foyer, elle est de celles qui ont préféré s'occuper de leur famille plutôt que de leur carrière. Mariée, elle a toujours fermé les yeux sur les écarts de conduite de son goujat de mari. Voici des années que Marie fait semblant. Quand l’anniversaire de son homme arrive, comme d'habitude elle invite la famille, les amis, prépare la pseudo fête. Mais cette année, Marie lui fait un sacré cadeau. Son départ. Elle s'est payé une croisière. Trois mois pour faire le tour du monde en solitaire. À bord, Marie rencontre deux femmes qui,
elles aussi, sont à la croisée des chemins. Camille vingt-cinq ans, s'ennuie dans son job et enquille les aventures amoureuses. Anne la soixantaine, n'a connu qu'un homme dans sa vie et il vient de la quitter. Trois générations de femmes qui s'accordent une parenthèse pour réfléchir à leur avenir et reprendre leur quête du bonheur…
Le premier jour du reste de ma vie est le premier roman publié de Virginie Grimaldi. C'est un feel-good book, idéal pour l'hiver. Il se lit avec plaisir comme on déguste une bonne glace en bord de mer, il est aussi léger qu'une petite robe d'été. Les personnages sont touchants, drôles, ils se retrouvent dans des situations quelque peu cocasses, pas franchement réalistes, mais rien de dramatique. Le style est fluide, le ton résolument moderne.
Le premier jour du reste de ma vie est idéal pour l'hiver. Il redonne le sourire et l'espoir, c'est déjà beaucoup !
Belle lecture !
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