Le projet MK-Ultra, ça vous parle ? Comment, vous ne connaissez pas ce projet secret de manipulation mentale développé illégalement de 1950 à 1970 par la CIA et le FBI ? Pas de souci, Nicolas Beuglet nous propose une séance de rattrapage avec son second roman, Le cri, largement inspiré de ce dérangeant projet.
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une
nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa
cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place,
la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette
affaire ne ressemble à aucune autre…
Les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de
Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du
vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à
celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et
découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse
sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la
mort…
Dès les premières pages Nicolas Beuglet, scénariste (forcément ça aide...), nous plante un décor glauque pour mieux nous embarquer dans l'ambiance glaciale d'un hôpital psychiatrique où l'on pressent qu'il se déroule des évènements pour le moins douteux. Pressentiment très vite confirmé dès que le directeur de l'hôpital psychiatrique l'incendie volontairement comme pour mieux enfouir ses secrets. A partir de cet évènement et jusqu'à la fin, s'ensuit une course poursuite qui mènera Sarah à Christopher. Ensemble ils parcourront le globe pour tenter de percer le mystère du projet 488.
Le cri est un thriller effroyable au style efficace et parfaitement maîtrisé. Une fois commencé, inutile d'envisager de poser Le cri, c'est littéralement impossible. Le rythme est soutenu, l'écriture nerveuse et fluide, les rebondissements fréquents, les personnages humains et attachants, l'histoire parfaitement documentée, ce qui ne la rend que plus crédible. Tous les ingrédients sont réunis pour rendre la lecture addictive et le lecteur totalement dépendant. Le cri et notamment le début m'a fortement fait penser à l'excellent thriller Glacé de Bernard Minier, édité également chez XO Editions. Reste à souhaiter à Nicolas Beuglet d'embrasser la même carrière que Bernard Minier. A priori, c'est parti pour !
Belle lecture à tou(te)s !
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