Grâce au Livre de Poche, j'ai eu l'occasion de lire un livre comme je les aime. Un livre qui transporte tant géographiquement qu'émotionnellement. La mémoire des embruns c'est exactement cela. Ce roman de Karen Viggers fait partie de ceux qui marquent.
Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, Jack, le gardien du phare. Les retrouvailles avec la terre aimée prennent des allures de pèlerinage. Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs. Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d'Antarctique et le divorce qui l'a détruit, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l'a hantée durant des décennies menace d'être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre. Une femme au crépuscule de sa vie. Un homme incapable de savourer pleinement la sienne. La Mémoire des embruns est une émouvante histoire d'amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.
La quatrième de couv est tellement en adéquation avec l'histoire que j'ai lue, que je n'ai rien à rajouter... Ce que je souhaite, c'est juste vous communiquer mon enthousiasme pour ce livre que Gérard Collard (libraire de la Griffe noire) qualifie très justement de sublime. J'ai appris à me méfier des adjectifs qui sont censés résumer un livre. Ils tiennent généralement bien plus du marketing plutôt que du ressenti... Mais en l'espèce, c'est exactement l'adjectif qualificatif qui sied si bien à La mémoire des embruns.
Ce roman est sublime. Il l'est en raison de son histoire, des personnages attachants mais également du fait de son environnement particulièrement envoûtant.
La mémoire des embruns nous embarque à plus de quinze mille kilomètres. Première escale à Hobart en Tasmanie, puis sur l'île de Bruny jusqu'à l'Antarctique, au cœur d'une mission scientifique. Deux lieux totalement différents pour deux rencontres.
Destination l'île de Bruny à travers les souvenirs de Mary, une femme âgée, généreuse, espiègle, volontaire et déterminée. Une femme attachante, possédée par l'amour. L'amour qu'elle voue à son défunt mari, à ses enfants, sa petite-fille. Une femme également rongée par la culpabilité. Embarquement pour l'Antarctique ensuite à travers la douloureuse expérience de Tom, le fils benjamin de Mary.
Le lecteur découvre deux lieux différents, à travers deux récits portés par deux personnages. L'un rongé par la culpabilité, l'autre par les remords et la solitude. Deux êtres éminemment touchants, empreints d'humanité et pour lesquels la nature et les éléments sont indispensables. Omniprésents dans ce roman, sans être imposants. Au gré des souvenirs, nous passons de la légèreté des embruns à la rudesse de la glace. Les paysages envoûtants défilent au gré des pages et nous embarquent à la rencontre de deux belles âmes.
La mémoire des embruns n'est que le deuxième roman de Karen Viggers, vétérinaire et spécialiste de la faune sauvage. Sa plume est belle, lente. Ses personnages sont tous bien travaillés, qu'il s'agisse de Jan, la fille de Mary, de Léon le jeune garde forestier, d'Emma la nouvelle amie de Tom ou de Jess, sa chienne fidèle qui est parfaite !
Mary est âgée, sa santé se dégrade. Elle décide de passer ses derniers jours à Bruny, île de Tasmanie balayée par les vents où elle a vécu ses plus belles années auprès de son mari, Jack, le gardien du phare. Les retrouvailles avec la terre aimée prennent des allures de pèlerinage. Entre souvenirs et regrets, Mary retourne sur les lieux de son ancienne vie pour tenter de réparer ses erreurs. Entourée de Tom, le seul de ses enfants à comprendre sa démarche, un homme solitaire depuis son retour d'Antarctique et le divorce qui l'a détruit, elle veut trouver la paix avant de mourir. Mais le secret qui l'a hantée durant des décennies menace d'être révélé et de mettre en péril son fragile équilibre. Une femme au crépuscule de sa vie. Un homme incapable de savourer pleinement la sienne. La Mémoire des embruns est une émouvante histoire d'amour, de perte et de non-dits sur fond de nature sauvage et mystérieuse.
La quatrième de couv est tellement en adéquation avec l'histoire que j'ai lue, que je n'ai rien à rajouter... Ce que je souhaite, c'est juste vous communiquer mon enthousiasme pour ce livre que Gérard Collard (libraire de la Griffe noire) qualifie très justement de sublime. J'ai appris à me méfier des adjectifs qui sont censés résumer un livre. Ils tiennent généralement bien plus du marketing plutôt que du ressenti... Mais en l'espèce, c'est exactement l'adjectif qualificatif qui sied si bien à La mémoire des embruns.
Ce roman est sublime. Il l'est en raison de son histoire, des personnages attachants mais également du fait de son environnement particulièrement envoûtant.
La mémoire des embruns nous embarque à plus de quinze mille kilomètres. Première escale à Hobart en Tasmanie, puis sur l'île de Bruny jusqu'à l'Antarctique, au cœur d'une mission scientifique. Deux lieux totalement différents pour deux rencontres.
Destination l'île de Bruny à travers les souvenirs de Mary, une femme âgée, généreuse, espiègle, volontaire et déterminée. Une femme attachante, possédée par l'amour. L'amour qu'elle voue à son défunt mari, à ses enfants, sa petite-fille. Une femme également rongée par la culpabilité. Embarquement pour l'Antarctique ensuite à travers la douloureuse expérience de Tom, le fils benjamin de Mary.
Le lecteur découvre deux lieux différents, à travers deux récits portés par deux personnages. L'un rongé par la culpabilité, l'autre par les remords et la solitude. Deux êtres éminemment touchants, empreints d'humanité et pour lesquels la nature et les éléments sont indispensables. Omniprésents dans ce roman, sans être imposants. Au gré des souvenirs, nous passons de la légèreté des embruns à la rudesse de la glace. Les paysages envoûtants défilent au gré des pages et nous embarquent à la rencontre de deux belles âmes.
La mémoire des embruns n'est que le deuxième roman de Karen Viggers, vétérinaire et spécialiste de la faune sauvage. Sa plume est belle, lente. Ses personnages sont tous bien travaillés, qu'il s'agisse de Jan, la fille de Mary, de Léon le jeune garde forestier, d'Emma la nouvelle amie de Tom ou de Jess, sa chienne fidèle qui est parfaite !
Bref, La Mémoire des embruns est un roman qui dépayse, il est chargé en émotion et mérite votre attention. Je remercie vivement les Éditions du Livre de Poche de cette jolie découverte. Et si je ne vous ai pas convaincu(e), regardez la couverture, elle est jolie, non ?
Bon voyage et surtout très bonne lecture !
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