Rappelez-vous, en juin dernier je chroniquais les fameuses Chroniques de la débrouille de Titiou Lecoq, cette journaliste blogueuse trentenaire au ton caustique qui a l'art de parler de la vie quotidienne des filles... Bref, j'aime son ton, son humour, son autodérision, son côté cash un poil trash sans jamais être vulgaire, alors lorsque j'ai vu la chronique de Gérard Collard sur Youtube à propos de son roman "Les Morues", je m'étais promis de le lire. Et figurez-vous que la semaine dernière en me rendant à ma bibliothèque municipale, je tombe justement sur "Les Morues". Allez zou, c'était parti pour passer un bon moment malgré l'humidité ambiante et l'hiver qui n'en finit pas de s'étirer...
"Les Morues" ce sont trois filles -Ema, Gabrielle et Alice- et un garçon -Fred-, trentenaires féministes pris dans leurs turpitudes amoureuses et professionnelles. Tout ce petit monde se réunit dans leur bar à boire des canons tout en échangeant sur leurs petites tracasseries quotidiennes, leurs états d'âme, leur travail et surtout le soit-disant suicide de leur amie, Charlotte. Ema et Charlotte étaient très proches, mais fâchées. Charlotte était une femme de trente ans parfaitement intégrée à la société. Pourquoi donc elle aurait voulu mourir ? Dubitatives, Les Morues vont tenter de résoudre ce mystère. Je ne vais pas vous spoiler "Les Morues", voici ce que promet la 4ème de couv. : Tout commence par un hommage à Kurt Cobain, continue comme un polar, vous happe comme un thriller de journalisme politique, dévoile les dessous de la privatisation des services publics et s'achève finalement sur le roman de comment on s'aime et on se désire, en France, à l'ère de l'internet. C'est le roman d'une époque, la nôtre.
L'illustration, le titre, cette quatrième de couv et la critique de Gérard Collard de la Griffe Noire me promettaient un bon moment. Et bien je dois bien l'avouer, j'ai été déçue. J'ai lu "Les Morues" jusqu'à la dernière page, pensant que le meilleur allait venir. En vain. De polar et de thriller il n'est pas réellement question. Quant à être happée, j'attends toujours.
Alors certes, ces morues sont drôles, sympathiques, touchantes avec leurs questions existentielles du quotidien, leur volonté de préserver leur indépendance, leur amitié, leurs relations à l'Autre, aux autres, mais à vouloir traiter de trop de sujets, à hésiter quant au style (polar, critique de notre société, guide du bon usage d'Internet...) Titiou Lecoq m'a perdue. Son roman est si confus que j'ai eu du mal à la suivre. C'est dommage car j'aime bien le style de Titiou Lecoq. J'aime son franc-parler de tout sans tabou, aucun. Elle appelle un chat, un chat et ça me va plutôt bien.
Même si "Les Morues" ne me laisseront pas un souvenir impérissable, il y a quelques répliques et situations bien senties qui ont le mérite de nous réconforter, nous les morues.
Bonne lecture !
"Les Morues" ce sont trois filles -Ema, Gabrielle et Alice- et un garçon -Fred-, trentenaires féministes pris dans leurs turpitudes amoureuses et professionnelles. Tout ce petit monde se réunit dans leur bar à boire des canons tout en échangeant sur leurs petites tracasseries quotidiennes, leurs états d'âme, leur travail et surtout le soit-disant suicide de leur amie, Charlotte. Ema et Charlotte étaient très proches, mais fâchées. Charlotte était une femme de trente ans parfaitement intégrée à la société. Pourquoi donc elle aurait voulu mourir ? Dubitatives, Les Morues vont tenter de résoudre ce mystère. Je ne vais pas vous spoiler "Les Morues", voici ce que promet la 4ème de couv. : Tout commence par un hommage à Kurt Cobain, continue comme un polar, vous happe comme un thriller de journalisme politique, dévoile les dessous de la privatisation des services publics et s'achève finalement sur le roman de comment on s'aime et on se désire, en France, à l'ère de l'internet. C'est le roman d'une époque, la nôtre.
L'illustration, le titre, cette quatrième de couv et la critique de Gérard Collard de la Griffe Noire me promettaient un bon moment. Et bien je dois bien l'avouer, j'ai été déçue. J'ai lu "Les Morues" jusqu'à la dernière page, pensant que le meilleur allait venir. En vain. De polar et de thriller il n'est pas réellement question. Quant à être happée, j'attends toujours.
Alors certes, ces morues sont drôles, sympathiques, touchantes avec leurs questions existentielles du quotidien, leur volonté de préserver leur indépendance, leur amitié, leurs relations à l'Autre, aux autres, mais à vouloir traiter de trop de sujets, à hésiter quant au style (polar, critique de notre société, guide du bon usage d'Internet...) Titiou Lecoq m'a perdue. Son roman est si confus que j'ai eu du mal à la suivre. C'est dommage car j'aime bien le style de Titiou Lecoq. J'aime son franc-parler de tout sans tabou, aucun. Elle appelle un chat, un chat et ça me va plutôt bien.
Même si "Les Morues" ne me laisseront pas un souvenir impérissable, il y a quelques répliques et situations bien senties qui ont le mérite de nous réconforter, nous les morues.
Bonne lecture !
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