Jean-Baptiste Maudet est géographe. Il enseigne à l’université de Pau. L'an dernier avec Matador Yankee, il a remporté le Prix des lecteurs de la Fondation Orange. Des humains sur fond blanc est son second roman. Il est publié aux Éditions Le passage.
On prétend que des rennes contaminés par la radioactivité se dispersent dans le Grand Nord. Tatiana, une scientifique moscovite, est envoyée sur place, en Sibérie. Un pilote fantasque, retraité de l'armée soviétique, l'accompagne ainsi qu'une interprète, la jeune Neva, qui parle la langue des éleveurs nomades présents dans la région.
Ce trio incertain monte à bord d'un vieil Antonov en direction du Nord et de l'hiver qui vient. En route, rien ne se passe comme prévu. Qu'est-il d'ailleurs possible de prévoir dans cette immense Russie où la neige recouvre les traces des humains ? Lorsque la vie ne tient plus qu'à la flamme d'une bougie, les ombres portées transforment le monde : l'allure des troupeaux, les mots de Pouchkine, les tigres des rêves et les trésors gelés des profondeurs. La meilleure façon, drôle ou tragique, de passer le temps est certainement de s'enivrer en racontant des histoires, celles que l'on invente, celles que l'on confond, celles que l'on emporte dans la nuit. Le blanc n'est-il que la couleur du froid et de l'oubli ou bien celle du désir de tout recommencer ?
Des humains sur fond blanc est un roman d’aventure loufoque, surréaliste et dépaysant. Mais ne vous y trompez pas, l’histoire est plus profonde qu’il n’y paraît. Il est question de jugement, d’a priori que l’on peut avoir sur les uns ou les autres et qui se révèlent totalement erronés lorsqu’il ne reste que l’essentiel, lorsque toute fioriture a disparu. Oui, ce roman questionne sur l’essence même de ce que nous sommes. Des humains, des blessures, des sentiments et non des machines. Pour en apprécier la lecture, il faut accepter le voyage. Accepter de partir à la rencontre d’un vieil homme fantasque, d’une jeune fille paumée qui cherche sa voix, d’une femme sophistiquée que l’on a tendance à prendre pour ce qu’elle n’est pas, de frères soviétiques bourrins dont un est particulièrement écervelé, de chinois qui n’hésitent pas à exploiter les Younets, une tribu de nomades venue tout droit du Grand Nord et enfin de mammouths enfouis sous la glace. Le tout devra être arrosé de bonnes rasades de vodka.
De plus, l’auteur de Des humains sur fond blanc a un réel talent. Il est de ceux qui écrivent de manière visuelle. Les images défilent au fur et à mesure que les pages se tournent. C'est simple, plus j’avançais dans ma lecture, plus j’avais l’impression de regarder un film que de lire un roman. L'auteur enchaîne les mots comme d’autres les plans séquences. Pour ma part, j’ai accepté le voyage, je suis partie en Sibérie, le froid m’a saisie, le blanc m'a éblouie. Grâce à son imaginaire, sa plume visuelle, ses dialogues, son originalité et son humour Jean-Baptiste Maudet m'a embarquée dans son univers.
Un conseil, montez à bord de cet Antonov, partez à la découverte de ce désert glacé, venez rencontrer Des humains sur fond blanc.
Belle lecture !
De plus, l’auteur de Des humains sur fond blanc a un réel talent. Il est de ceux qui écrivent de manière visuelle. Les images défilent au fur et à mesure que les pages se tournent. C'est simple, plus j’avançais dans ma lecture, plus j’avais l’impression de regarder un film que de lire un roman. L'auteur enchaîne les mots comme d’autres les plans séquences. Pour ma part, j’ai accepté le voyage, je suis partie en Sibérie, le froid m’a saisie, le blanc m'a éblouie. Grâce à son imaginaire, sa plume visuelle, ses dialogues, son originalité et son humour Jean-Baptiste Maudet m'a embarquée dans son univers.
Un conseil, montez à bord de cet Antonov, partez à la découverte de ce désert glacé, venez rencontrer Des humains sur fond blanc.
Belle lecture !